On pourrait penser que les cybercriminels visent en premier les grandes entreprises pour empocher de gros gains. Et pourtant non, ils ont trouvé une cible bien plus rentable pour eux : les PME. Moins préparées et moins protégées : elles sont des proies plus accessibles. Si vous n’avez pas encore pris le temps de vous pencher sur ce risque, voici quelques arguments.
Ça n’arrive pas qu’aux autres
En tant que dirigeant d’une petite ou moyenne entreprise, on peut avoir l’illusion de ne pas exister aux yeux des cybercriminels. Pourtant, les PME sont une proie facile car elles sont moins vigilantes, moins protégées et lorsqu’elles se font pirater, elles sont rapidement démunies et donc cèdent plus facilement aux demandes de rançons éventuelles. L’actualité regorge d’ailleurs d’exemples d’entreprises concernées par une attaque.
Des conséquences désastreuses
Attaque de votre site de commerce en ligne, gel de vos systèmes, fuite de vos secrets de fabrication et de données clients : votre entreprise peut se retrouver à l’arrêt du jour au lendemain, sans compter les dégâts sur votre réputation et les dommages collatéraux. Le risque n’est donc pas à négliger : la pérennité de votre entreprise est en jeu. Un exemple concret ? Imaginons que lors d’une attaque, les cybercriminels vous volent vos fichiers et vous réclament une rançon. Dans un premier temps, vous ne savez plus travailler tant que vous ne récupérez pas vos fichiers. Au-delà du coût éventuel de la rançon, la non-productivité de votre entreprise a un coût également.
Bon à savoir
La cybersécurité de votre entreprise est cruciale et nous vous recommandons vivement de vous tourner vers des professionnels du secteur afin d’établir une stratégie propre à votre activité. Notez qu’il est également possible de contracter une assurance contre ce type de risque.
Au niveau fiscal, maigre consolation par rapport aux dégâts occasionnés, sachez qu’une rançon payée pour la libération de vos données peut être considérée comme frais professionnel déductible (indépendamment de la modalité de paiement) à condition que l’entreprise puisse démontrer qu’elle a engagé cette dépense en vue d’acquérir ou de conserver des revenus professionnels imposables et qu’elle puisse en justifier la réalité et le montant au moyen de documents probants.
Enfin, notez que Digital Wallonia a créé le dispositif « Keep it Secure ». Le projet vise à faire progresser le niveau de maturité des PME en matière de sécurité informatique.